Causse de Gramat ( Lot)
Dimanche 12 Avril 2015
Section Rando
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C'est une belle journée qui s'annonçait à notre arrivée sur le Causse de Gramat.
l'ATSCAF ENFiP et ses 40 randonneurs se lançait donc à l'assaut de ce plateau calcaire aux paysages typiques ponctués de plantations de chênes truffiers.
Gouffre de Padirac
Nous arrivons alors au bord du gouffre de Padirac.
Trou béant de 103 m de profondeur et 35 m de diamètre dans le calcaire, exploré par edouard-Alfred Martel en 1889, le gouffre ouvre sur un réseau de rivière de plus de 40 kilomètres.
il est le résultat de l'effondrement du plafond d'une grotte il y a 10 000 ans.
Jusque là, personne n'avait remarqué que ce trou conduisait à la rivière souterraine.
Les photos étant interdites dans le gouffre, une partie de celles qui suivent ont été récupérées sur Internet.
La descente se fait par un escalier de plus de 500 marches.
Durant la descente on comprend mieux pourquoi aussi peu de monde a tenté l'exploration de ce trou extrèmement difficile d'accès.
Au fond, la sculpture d'Isabell Thiltgès nommée "tout simplement" accueille les visteurs depuis 2012.
Dès le fond du trou, nous ressentons la fraicheur (13°= et l'humidité du lieu.
L'entrée de la grotte se fait par un long corridor sous une voûte très haute et longeant un petit cours d'eau.
Le début de la visite se fait par un parcours en barque qui débouche sur le lac de la pluie.
Son nom lui vient de l'eau qui tombe n pluie tout au long de l'année et qui a provoqué les colonnes de stalagmites.
Après avoir abandonné notre barque, le parcours se pousuit a pied et nous mène au lac des gours.
comme nous l'a expliqué notre guide, les gours sont nés de l'accumulation de calcaire apporté par l'eau et restant accroché a un petit relief se trouvant sur le fond du cours d'eau.
Ces petits barrages calcaires croissent de quelques millimètres par an et retiennent l'eau qui prend des couleurs particulières gràce aux minéreaux dont elle se charge lors de son parcours.
Plus loin, une construction originale : la pile d'assiette.
Cette forme stalagmitique est due à la grande hauteur de la cavité.
En effet, lorsque les gouttes tombent du plafond situé a plus de 50 m de haut, elles viennent s'écraser sur ces formations et s'étalent au lieu de couler normalement lelong des stalagmites.
Enfin, dernière image des stalagtites de Padirac avec ces rideaux de concrétions où certains voient des méduses ou des poulpes de calcaires accrochés à la paroi.
Il est alors temps de reprendre la barque, de retrouver la surface et de prendre un casse-croute bien mérité !
Sous un soleil déjà chaud, la longue file des randonneurs se remets en marche vers la prochaine étape du parcours.
L'occasion de profiter encore des paysages caussemards de ce Quercy qui ressemble déjà beaucoup au Périgord tout proche.
Loubressac
Petit moment de récupération pour les 40 randonneurs près du "Trabalh".
C'est le nom occitan du travail à ferrer qui permettait d'immobiliser les bètes le temps de refaire leurs fers.
Voici le moment de visiter les ruelles du domaine de Lupercius, du nom du propriétaire Gallo-romain du lieu. Le terme romain s'est alors "occitanisé" en Loubressac.
La seignuerie de Loubressac a dépendu, tour a tour, des seigneurs de Caslenau, de Turenne et du royaume de France .
La chapelle Saint-Jean Baptiste est construite au II° siècle. Elle pose un choeur en marbre rose d'époque Carolingienne.
Au XIV° siècle, devant les ravages de la guerre de cent ans, la populations se réfugient derrière les remparts de la ville.
Il fait partie de la liste des "plus beaux villages de France" avec de nombreux autres villages situés sur les bords de la Dordogne.
Le chateau (qui ne se visite pas) a été bâti au XV° siècle par adhémar d'Aigrefeuille. Il fut le siège de la Baronnie de Loubressac jusqu'en 1789.
Le bourg offre une vue impressionnante sur la vallée de la Dordogne et ses chateaux (Saint Laurent les tours et Castelnau).
Nous quittons Loubressac, mais nous restons un moment en contact sur son chateau, dominant la vallée de la Dordogne.
Vient enfin l'arrivée au village d'Autoire.
Autoire
Le village d'Autoire fut le lieu de villégiature préféré des évèques de Saint Céré.
Il en garde de belles demeures et des manoirs restés en l'état.
Comme Loubressac, Autoire est les des "plus beaux villages de France"
Au sortir du village, nous passons devant le Chateau de Limargue.
D'après une légende, ce chateau était l'habitation d'un certain Lafon. Celui-ci se serait illustré lors de la bataille d'Italie et le roi Charles VIII lui aurait donné le droit de bâtir tours et machicoulis, privilège réservé à la noblesse.
Un peu plus loin, nous faisons halte dans la dernière maison du village, chez un habitant bien connu de l'ATSCAF ENFiP pour récupérer avant le retour sur le causse de Gramat.
Après une cruelle ascension, nous arrivons au chateau des Anglais, surplombant la vallée d'Autoire.
Le chateau aurait été construit dès le XII° siècle. Il était alors situé sur la frontière entre les comtés d'Auvergne et de Toulouse.
Adossé à la falaise, à 50m au-dessus d'Autoire, il était constitué de murs de 200m de long. il était en relation avec une grotte et possèdait 4 tours.
Cédé aux anglais au XIII° siècle, il devint le repaire d'une bande de routiers et de compagnies Anglaises durant la guerre de cent ans.
Au XVI° siècle, il reccueille des protestants.
Il offre une vue magnifique sur Autoire.
Pour finir la balade, il ne nous restait plus qu'à remonter le cirque d'Autoire pour une vue sur la magnifique Cascade que fait l'Autoire, tobant du causse de Gramat pour aller rejoindre la vallée de la dordogne.
Un point de vue qui met un terme à une superbe journée que tous ont eu du mal à terminer puisque le retour à l'ENFiP ne s'est fait qu'à 21 h !
Un grand merci a toutes et tous pour la superbe ambiance malgré le nombre de participants.
Et un grand merci au trésorier de l'ATSCAF ENFiP, pour se moment de repos tellement apprécié !
Cliquez sur le panneau !
ch'ui paumé !!!