Caylus (Tarn et Garonne)

Samedi 10 Décembre 2016
Section Rando
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Caylus

Nos premiers pas dans la vallée de la Bonette se fait par une froide matinée brumeuse.
Très vite le soleil perce le brouillard et nous percevons les contreforts des Causses du Quercy vers lesuels nos pas nous mènent.
Alors que le chemin s'élève, nous percevons des vestiges d'anciennes habitations.
Bientôt nous sortirons du bois et du brouillard...
Sur le Causse innondé de soleil, nous nous laissons guidé par les nombreux calvaires marquant chaque intersection, pour arriver à l'église de Saint Amans le vieux.
Classée aux monuments historiques, cette chapelle date de 1519. Elle était rattachée à la commanderie templière de Lacapelle Livron, puis à l'ordre des hospitaliers de St Jean en 1307.
Elle fut déclassée en 1894 et quelques tombes de l'ancien cimetière datent de cette époque, pour les plus récentes.
Nous arrivons alors au pied de la croix du miracle qui offre un panorama imprenable sur Caylus encore dans son décor de brume.
Une pause pour le corps, un festin pour les yeux...
Dans notre descente vers la vallée, nous passons sur le site d'un ermitage.
Au XIX° siècle, un carmélite Espagnol, François Palau Y Quer, exilé d'Espagne, vient se refugier sur le Causse.
Très pieu, il se dit qu'il fait des miracles en guérissant les malades. Attirant les croyants de la région, il s'attire les foudres du clergé local supportant mal la concurrence. Grâce au soutien de quelques nobles, il peut s'installer dans ce vallon et prêche dans les grottes.
Il fonde la congrégation de carmélites toujours installée sur le sanctuaire.
Plus bas, dans e creux du vallon, nous arrivons au sanctuaire de Notre Dame de Livron.
Nous apercevons tout d'abord le chemin de croix dont les quatorze stations sont accrochées à la falaise. Appellé "chemin des Anges" dans la légende du lieu...
La grotte était le repaire d'un terrible dragon. Les villageois chargèrent le chevalier Lagardelle (ou Lagardère ?) de le chasser et prièrent la vierge marie de lui donner succès. Le chevalier templier terrassa le dragon. En remerciement, les Caylusiens batirent une chapelle sur les bords du Causse ; les lieux élevée étaient réputés plus sacrés.
Mais, par miracle, chaque matin, les ouvriers retrouvaient leur travail au fond du vallon : les anges descendaient les éléments de constructions par ce chemin...
En fait, une chapelle existait déjà au X° siècle et appartenait aux comtes de Toulouse.
Elle est un lieu de pélerinage important depuis toujours.
Aujourd'hui encore des offices sont souvent élébrés sur l'autel en plein air.
Les pélerins que nous sommes trouvent un endroit parfait pour pique-niquer, près du centre spiritueltenu par les carmélites.
Le site semble plaire aussi à la nouvelle amie des randonneurs et notre guide du jour...
Le chemin nous fait alors traverser Saint Pierre de Livron. Nous apercevons la chapelle du chateau au travers les arbres.
Dans la vallée, une vue de la chapelle templière de Notre-Dame des grâces du haut de son promontoire, à l'arrière plan d'un calvaire ouvragé.
Une fois dans la vallée, nous passons au pied de la cascade pétrifiante de Saint Pierre de Livron.
Ce petit cours d'eau qui prend sa source dans la grotte de Notre Dame de Livron et se jète dans la Bonette après seulement un kilomètre est chargé de carbonates qui recouvrent les rochers d'une gangue calcaire qui grossit au fil du temps.
Dans le Gourg, petit lac au pied de la cascade, on remarquera des boules de Stromatolithes. Ce sont dans ces véritables HLM de calcaire dans lesquelles les premières bactéries se sont dévelloppées à l'origine de la vie sur Terre. Il n'en reste que de très rares exemplaires dans le monde dont les plus célèbres sont celles de Shark Bay en Australie.
Toujours dans la vallée, le moulin de Ravaisson et son architecture typiquement Quercynoise, puis l'église de Saint Pierre de Livron, accrochée à son rocher.

Alors que le soleil se fait plus rasant sur le Causse, nous retrouvons Caylus qui plonge doucement dans la pénombre.
De nombreuses petite ruelles dégringolent vers la rue Droite, artère principale de la cité qui part du parvis de l'église Saint Jean Baptiste (photos de gauche). Cette rue a été tracée par Raymond VI, comte de Toulouse, après l'incendie de la cité lors de la croisade contre les albigeois au XII° siècle.
Au début de cette rue Droite, la fameuse maison des loups (photos en haut à droite) doit sont noms aux superbes gargouilles représentant l'animal.
Le clocher en pierre de l'église date du XVIII° siècle. l'ancien clocher en plomb a été fondu pour faire des balles pour lutter contre les protestants lors des guerres de religions.
Plus loin, la monumentale entrée du pavillon Gauléjac. Ce logis du XV° siècle est dominé par une tour polygonale.
Sur l'autre versant de la butte, coté soleil, les vestiges du chateau, des remparts et de l'ancien donjon.
Arrivés sur les berges du lac de Labarthe, il est alors temps de dire au revoir a notre amie a quatre pattes et de retourner vers les brouillarsds épais de la vallée de la Garonne...
Cliquez sur le panneau !
ch'ui paumé !!!