Les hérétiques Albigeois.
Les berges du Tarn sont occupés a cet endroit depuis au moins un millénaire avant JC.
Occupée par les Romains, les Wisigoths puis les Sarrazins, elle est rattachée au Royaume de France au IX° siècle.
Peu de temps après, une doctrine religieuse s'installe et prends de l'ampleur dans la région : le
Catharisme.
Opposés aux incohérences et inégalités du Catholicisme Romain, les Cathares ne reconnaissent qu'un seul sacrement, le consolament, sorte de baptème qui fait de simples "Chrétiens" des "parfaits" ou bons hommes et bonnes dames.
Inquièt de l'importance que prend cette "hérésie", Bernard de Clervaux et les Cisterciens sont envoyés pour prêcher le retour à la religion Catholique.
A Toulouse, Saint Dominique de Guzman fonde un nouvel ordre, l'ordre des prêcheurs ou Dominicains, pour combattre la foi Cathare par la prédication.
Malgré les efforts conjugués des deux grands ordres, le Catharisme se répand.
Le Pape Innocent III envoie alors Pierre de Castelnau dans la région d'ALbi pour convaincre les seigneurs de la région de combattre le Catharisme. Ceux-ci refusent et Pierre de Castelnau excommunie Raymond VII, comte de Toulouse. C'est un affront pour les Cathares qui s'en prennent alors à Pierre de Castelnau sur le chemin de retour vers Rome : cet acte déclanchera l'appel a la croisade contre les "Albigeois" car, depuis Rome, Albi était considéré, à tort, comme un haut lieu du Catharisme.
On considère que la fin du Catharisme dans le sud-Ouest de la France a lieu lors de la prise de la place forte de Monségur, en 1243 et le bûcher de plus de 200 parfaits Cathares.
Au lendemain de cette prise, la papauté entame la reconquète du territoire. C'est dans ce but que la construction de la
Cathédrale Sainte Cécile et du palais épiscopal de la Berbie est ordonnée. Une
vidéo explique très bien la construction du palais de la Berbie.
L'édifice est structurée comme une forterresse dans un environnement où le Catharisme est encore présent dans les esprits.
L'Histoire de la cité se lit encore dans les ruelles entourant la Cathédrale, dans le quartier du "vieil Alby" ce qui lui a valu le classement au patrimoine mondial de l'UNESCO.