ATSCAF Jura

Les activités sportives de l'association

Rando autour du lac de l'Abbaye : compte rendu

Le temps incertain n'a pas découragé une douzaine de participants venus découvrir ou redécouvrir ce lac, souvenir de l'ère glaciaire. Le parcours est ponctué de découvertes géographiques et historiques.

 

En passant dans les hameaux en surplomb du lac, Christelle nous explique comment les habitants du « Haut », grâce à leur esprit pratique et inventif, protégeaient l'entrée des bâtiments de ferme de la neige : le mur du pignon exposé aux intempéries avance par rapport au mur de façade comprenant les ouvertures, abritant ainsi portes et fenêtres des amas de neige.

 

Des haltes aux stations d'interprétation nous font mieux connaître l'histoire de Grande-Rivière, et la rude vie de ses habitants dans les siècles passés. Au bout du lac, une ruine sinistre : l'ancienne scierie Bouvet. Après une grimpette jusqu'au belvédère du Moulin, nous découvrons la presque totalité du lac, enchâssé entre les deux versants de la forêt, puis c'est le retour à travers les bois et les prés avec une vue sur l'église qui semble en suspens sur le lac

Elisabeth

Randonnée - spéléologie du 8 octobre - compte rendu

Par un temps maussade, nous étions partis pour faire une rando autour du village de la Rixouse, donc en montagne, en altitude, en plein air...Eh bien non, figurez-vous que Serge nous a entraînés vers le gouffre de la grotte de la Pontoise où le club de spéléologie du Jura organisait des « randonnées » souterraines.

Équipés d'un casque et d'une lampe frontale, guidés par des spéléologueschevronnés, nous pénétrons dans le monde souterrain.

Après la descente dans le gouffre par une échelle métallique de 8 mètres de haut, nous voici dans première salle assez grande et haute, puis nous abordons un «boyau» dans lequel le seul moyen d'avancer est de crapahuter à 4 pattes puis de ramper. Nous débouchons sur une deuxième salle, au sol, c'est un chaos rocheux suintant l'humidité. Pour progresser, nous ne pouvons que faire du toboggan sur des plaques calcaires lisses recouvertes d'argile fine et humide.

Mais quelle récompense de se trouver dans ce vaste espace souterrain, formé il y a vraisemblablement 150 millions d'années, selon les spéléologues. Puis c'est la remontée par le même itinéraire. 

Malgré ce parcours inédit pour nous, simples marcheurs, il n'y a pas eu d'accident à déplorer, seulement des vêtements et chaussures boueux, et quelques courbatures le lendemain.

L'hospitalité de Serge et Élisabeth ROBEZ nous a permis de nous changer et de nous sécher. Merci à tous les deux.

Pour les 5 participants, ce fut une expérience unique de spéléologie, et nous avons fait une découverte insolite et fantastique. 

Elisabeth

Randonnée au Mont Tendre : compte rendu

 Le Mont Tendre

 Le rendez-vous avec les copains de l'ATSCAF du Doubs était fixé à Bois d'Amont, et c'est au col du Marcheruz qu'un groupe de 21 personnes (11 Doubistes et 10 Jurassiens), conduit par Nicolas Gindre, se met en route vers 10 heures par un temps sec mais nuageux et frisquet. Le parcours en montagnes russes sur chemin pierreux, en sous-bois, est rendu glissant par les précipitations du début de la semaine, nous marchons donc prudemment.

À mesure que nous nous élevons, nous passons de la forêt d'épicéas à des hautes chaumes. Il subsiste quelques petites traces de neige, restes des averses du début de la semaine. Nous abordons enfin la montée au sommet du Mont Tendre. Comme au Mont Suchet, le sommet est matérialisé par un signal géodésique. Mais pas de chance pour le panorama, l'horizon est bouché.

Nous établissons notre camp «pique-nique» en contre-bas, dans une clairière à l'abri du vent: bon moment de partage et de convivialité.

Une fois nos forces reconstituées, nous repartons, en longeant la crête du massif, soit encore quelques bonnes grimpettes, puis c'est la descente vers la vallée de Joux.

Le soleil joue à cache-cache sur le lac, et illumine le massif du Risoux, paré de couleurs automnales, et, au loin, la dent de Vaulion. Nous atteignons le village de L'Orient (près du Brassus) peu avant 18 heures.

Il faut s'organiser pour aller chercher des voitures garées au col du Marcheruz, puis nous nous quittons, heureux de cette journée en montagne.

Encore un grand merci à Nicolas pour ce circuit entre montagne et lac de Joux.

Elisabeth

Randonnée au Mont Suchet : compte rendu

 En ce dimanche de l'été finissant, nous étions 8 participants à partir du petit village d'Entre-les-Fourgs (1074 mètres d'altitude) pour faire l'ascension du Mont Suchet, sommet du Jura Vaudois (1588 mètres d'altitude).

Bigre! Il ne faisait pas chaud au départ, chacun a sorti gants, coupe-vent, polaire. C'est que 7°C sans soleil et avec de la bise, çà fait frisquet. Évidemment, la montée à travers un paysage de pâturages nous a vite réchauffés. Nous avons alors abordé un parcours en sous-bois, rendu plus difficile, compte tenu des pluies de la veille, -boue et pierres glissantes- notamment au passage de la gorge d'un petit torrent. La corde de sécurité sur une vingtaine de mètres a été bien utile sur parcours rocheux et glissant en dévers.

La progression était ensuite beaucoup plus facile à travers alpages et vaches suisses.

Une fois sortis des bois en vue du sommet, la montée nous permettait de découvrir les aiguilles de Beaulmes entre les nuages.

Le sommet est matérialisé par un signal géodésique, mais il ne nous abritait pas de la bise. Nous avons établi notre camp « pique-nique » en contre-bas, à l'abri d'une petite falaise. La course des nuages ouvrait et fermait des fenêtres sur le panorama.

Le froid et la gourmandise nous ont amenés au refuge du Suchet, pour déguster une des spécialités régionales : une meringue à la double crème accompagnée d'une boisson chaude. À la sortie du refuge, le ciel s'était éclairci et l'intégralité du panorama s'offrait à nous : lac de Neufchâtel, lac Léman mais les Alpes restaient bouchées hormis par instant le sommet du Mont-Blanc.

Le retour par un autre chemin s'est bien déroulé,tout aussi long que la montée, au total 7 heures 30 de plein air et de bonne humeur

Elisabeth